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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 20:07

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Paris, Musée de la vie romantique Ary Scheffer
Frédéric Chopin, La Note bleue

Conçu spécifiquement pour la maison de la rue Chaptal où Chopin se rendait en voisin et ami, cet hommage est une évocation de ses années parisiennes (1831-1949). A Paris, Chopin compose sur les pianos Pleyel et brille dans les salons dont il aime l'intimité et les cénacles choisis de l'élite et du pouvoir. Dans cette exposition, l'atmosphère recréée évoque le climat à la fois historique, esthétique et poétique dans lequel s'est épanoui le génie musical de Chopin. L'exposition regroupe quelques 90 peintures, sculptures et dessins de Théophile Chassériau, Auguste Clésinger, Camille Corot, Gustave Courbet, Eugène Delacroix, Achille Devéria, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Ary Scheffer... Une eau-forte d'Eric Démazières (né en 1948) : le Square d'Orléans 2005 témoigne enfin de la permanence du mythe autour du compositeur à l'époque contemporaine.

Exposition Frédéric Chopin, La Note bleue

Du mardi 2 mars 2010 au dimanche 11 juillet 2010. Horaires    : 10h à 18h du mardi au vendredi. Fermeture : les lundis et jours fériés. Métro : Blanche, Saint-Georges


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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 17:08


C'est avec un peu de retard (dû à mes problèmes avec Overblog, enfin résolus !) que je vous offre ces quelques vues et vidéos de la ville de Chopin au moment de Noël.

Petit conseil aux touristes (pour le prochain Noël...) : évitez le 24 décembre si vous n'êtes pas attendus chez des amis ou de la famille, car ce jour-là, Varsovie est une ville-fantôme. Aucun musée, restaurant ou magasin n'est ouvert. Pas même un café où prendre une boisson réconfortante. Vous errerez donc comme une âme en peine...  Les 25 et 26 décembre par contre, Varsovie se réveille et les rues grouillent de monde. Les messes se succèdent, les églises sont pleines. Mais pour les musées, il faudra encore attendre un peu...


 



Crèche animée rue Miodowa, qui attire une foule considérable


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                               La petite Sirène, place du Marché de la Vieille Ville



Place du Château le soir


Place du Château le jour


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                                                          L'Eglise des Visitandines

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    et sa crèche

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La rue du Faubourg de Cracovie, avec l'Eglise Ste Croix à droite, et sa crèche...

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D'autres crèches...

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Rue St Jean, avec l'Eglise Notre Dame de Grâce, et la basilique archicathédrale St Jean-Baptiste, la plus ancienne église de Varsovie, détruite en 1944, dont les cryptes recèlent les tombeaux des ducs de Mazovie, des archevêques de Varsovie et des grands hommes (dont I.Paderewski)

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 21:35



Désolée, depuis les changements de configuration apportés par OVERBLOG, je ne parviens plus à télécharger les photos à partir de mon ordinateur. Et sans photos.... plus d'articles !

En espérant que ce problème finira par être résolu par Overblog (je ne suis apparemment pas la seule à subir ce désagrément... ), je demande à mes visiteurs d'être patients et de rester fidèles à mon blog "De la note à la plume" !

Un grand merci et à très bientôt... 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 21:46



Monsieur,

Monsieur Duault vous a demandé de faire entrer Frédéric Chopin au Panthéon à l'occasion du bicentenaire de sa naissance. Vous recevrez sans doute de nombreuses réactions négatives à cette proposition. Chopin n'est pas un compositeur comme les autres. Il provoque la passion, une douce fascination. Il parle au coeur, il parle à l'âme, il est universel. On l'aime, on le vénère, on le garde bien au chaud au fond de soi comme un ami, un frère, un amant, un guide. Chopin est un miracle qu'on ne peut ajouter à une collection de grands hommes. 
Geste politique dont vous ressortirez grandi ? Certes. Mais qui pourra lui apporter des violettes lorsqu'il sera dans son catafalque effrayant ? Aucune offrande ne sera admise. Un arrachement pour ceux qui l'aiment avec leur âme, avec leur coeur, avec leurs tripes... Un geste ressenti comme une punition. Qui osera laisser couler ses larmes dans l'intimité avec l'artiste ? Sous l'oeil des gardes et des caméras de surveillance ? Plus d'intimité. Plus d'épanchement. Le Panthéon : un éloignement, une prison. Laissons Chopin dans son petit coin de Paris. C'est lui qui avait choisi d'y être enterré, au plus près de Bellini.
Mais je m'arroge le droit de parler à sa place. Peut-être Chopin serait-il indifférent à ce transfert, de là où il se trouve à présent. Peut-être serait-il même flatté... ? Et peut être -sans doute même- Mr Duault croit-il bien faire en lui rendant un tel honneur. Mais pensons à tous ses admirateurs et amis qui se retrouvent et se consolent dans sa musique, en parfaite communion. Combien habitent à des centaines, à des milliers de kilomètres, et planifient cette visite longtemps à l'avance ? avec impatience, dans l'attente de ce bonheur simple ? Ils sont enfin là, au "Père Lachaise" (quel drôle de nom français !), avec leur plan à la main, à chercher, à tâtonner dans le dédale des petites ruelles. Quand enfin, la jolie tombe blanche leur apparaît, comme une récompense, comme un rendez vous depuis longtemps inscrit dans le temps et l'espace. Et puis, il y a les autres, les habitués, qui viennent dans un pélerinage quasi-quotidien, lui confier leurs joies ou leurs chagrins, le saluer, le remercier. Simplement. Je crois même qu'ils continueraient à venir, tous, se recueillir devant la tombe vide, à le chercher, à chercher une âme qui elle, ne quittera pas cet endroit.
Son âme.
Vous tuerez tout cela,  Mr Sarkozy, en
"panthéonisant" Frédéric Chopin.

Carmen Desor

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 22:29


Dans une Lettre au président de la République publiée dans le numéro de décembre-janvier de Classica, Alain Duault, commissaire de l’Année Chopin en France, demande publiquement à Nicolas Sarkozy de faire entrer Chopin au Panthéon en 2010, année du bicentenaire de sa naissance, estimant qu’« il est temps d’accomplir un grand geste culturel et européen ».
Le musicien a en effet « composé des polonaises ou des mazurkas, d’inspiration polonaise », mais aussi « des valses, d’inspiration viennoise, des préludes, d’inspiration allemande (via Bach), des nocturnes, d’inspiration irlandaise (via John Field, l’inventeur de cette forme), une barcarolle, d’inspiration italienne et des ballades, d’inspiration française », liste le critique musical.


                                                                                                              (extrait d'une dépêche de l'AFP du 26 novembre 2009)

QU'EN PENSEZ-VOUS ????

 

 

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 22:10





Il y a exactement 14 ans, le 21 novembre 1995, Alain Amand disparaissait prématurément à Paris à l'âge de 35 ans.
Pianiste virtuose originaire de Valenciennes, il avait obtenu le Premier Prix de Piano à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ainsi que le Premier Prix de Musique de Chambre, et était lauréat de Concours Internationaux.

Sur le Coin du Musicien, vous pourrez le retrouver dans des extraits de vidéo dans l'interprétation de Mazzepa et de Après une lecture de Dante, de Franz Liszt :


http://www.coindumusicien.com/Lecoin/Video/alain_amand_mazeppa_liszt.wmv

 

http://www.coindumusicien.com/Lecoin/Video/alain_amand_apres_une_lecture_de_dante_liszt.wmv


Pour plus de détails, merci de consulter le site  http://carmen.desor.free.fr



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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 21:24

 

                                                                                                       Photo C.Desor

Powązki est le plus vieux et le plus beau cimetière de Varsovie. Il a été créé en 1790 et on y trouve les tombes d'éminents polonais. Chopin aurait également souhaité y être enterré, mais il savait que, pour des raisons politiques, son voeu ne pouvait être exaucé. Beaucoup de ses professeurs, amis et membres de sa famille y reposent.


Les cendres des parents de Frédéric Chopin, Justyna, née Krzyzanowska (1782-1861), et Mikolaj Chopin (1771-1844) qui reposaient jusqu'en 1948 dans les catacombes, s'y trouvent à présent (emplacement 9-IV-1)

























               Photos et vidéos par Carmen Desor




Varsovie Cimetière Powazki Parents Chopin


Le premier membre de la famille Chopin à être enterré à Powązki fut la plus jeune soeur de Frédéric, Emilia (1812-1827), décédée de tuberculose à l'âge de 14 ans. Ses restes furent transférés dans la tombe de la famille Jedrzejewicz où repose également sa soeur Ludwika (1807-1855) (emplacement 175-II-6/7)


"Emilia Chopin
Décédée au quatorzième printemps de sa vie
Comme une fleur épanouie
Avec l'espoir d'un fruit magnifique
10 avril 1827"





Varsovie Cimetière Powazki Soeurs Chopin


La soeur de Frédéric, Izabela Barcinska, née Chopin (1811-1881), repose avec son mari Antoni Feliks Barcinski dans la tombe familiale (emplacement II-II-9/10)


                                                                                       



Reposent également - entre autres -  à Powązki les professeurs de Chopin, Wojciech Zywny (1756-1842) (emplacement 12-II-20) et Jozef Elsner (1769-1854) (emplacement 159-V-1) ; ainsi que le Comte Fryderyk Skarbek (1792-1866) (emplacement 173-VI) .


Quelques monuments remarquables proches des tombes des Chopin...































                                                                                                           Photos C. Desor

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 23:02



                            Maria Izabela CIECHOMSKA, petite-nièce de CHOPIN, 
             
petite-fille de Ludwika Jêdrzejewicz (soeur de Frédéric Chopin) 
                                            et fille de Ludwika Ciechomska





En 1844, après la mort de Nicolas, les précieux manuscrits de Chopin furent gardés par la mère de Frédéric et ses deux soeurs. C'est la soeur aînée, Ludwika Jędrzejewicz, qui apporta à Varsovie en janvier 1850 une petite partie des manuscrits (dont aussi des autographes musicaux) qui se trouvaient dans le dernier appartement du compositeur 12, Place Vendôme à Paris. Le reste fut envoyé à Varsovie par les soins d'une élève de Chopin, Jane Wilhelmina Stirling.
Après la mort de Ludwika Jędrzejewicz en 1855, et de la mère du compositeur en 1861, l'ensemble des manuscrits passa dans les mains de la soeur cadette de Frédéric, Izabela et de son époux Antoni Barciński. Leur collection, hélas, fut endommagée lors de l'attentat du 19 septembre 1863 contre le comte Berg.

En 1881, après la mort d'Izabela, la collection de manuscrits revint à la fille de Ludwika Jędrzejewicz, Ludwika (1835-1890), épouse de Ludwik Ciechomski, tandis que les objets à caractère usuel passèrent à son frère Antoni Jędrzejewicz (1843-1922). C'est lui qui garda un certain temps le dernier piano Pleyel de Chopin.

Après sa mort, ce sont ses filles - Maria (1869-1932) et Laura (1862-1939) - et son fils Antoni Ciechomski (1874-1929) qui gérèrent la collection. Dans les années trente du XXe siècle, Maria, puis Laura, se décidèrent à vendre certains autographes de Chopin et publications commémoratives entre autres à Leopold Binental, Artur Rubinstein et Arthur Hedley qui allaient devenir collectionneurs des chopiniana. Une partie d'autographes de Chopin de la collection de Maria et Laura Ciechomski disparut pendant la Seconde Guerre Mondiale (dont sept lettres de Chopin à sa famille).

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 23:29

 

 


"Il se jouait des défis de l'art les plus audacieux avec une mystérieuse facilité. Il pouvait ramasser les fleurs des champs sans en déranger la rosée, ni le pollen le plus léger. Et il savait les transformer, à travers l'idéal artistique, en étoiles, en météores, comme des comètes illuminant le ciel d'Europe. Dans le cristal de ses harmonies, il recueillait les larmes du peuple polonais parsemées dans les champs et les plaçait comme un diamant de beauté sur le diadème de l'humanité."


                                                            Cyprian Norwid dans Dziennik Polski, Poznan, le 25 octobre 1849

 

 

 

 

 

 

 

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 23:08
" [...] Mon pauvre sublime Chopin a quitté ce monde, bien mal ajusté pour les belles âmes. J'ai été bien affecté de ce véritable malheur et aussitôt que je l'ai pu, je me suis réfugié ici, malgré la mauvaise saison [...]

                                                                      Eugène Delacroix, Champrosay, 8 novembre 1849
 

     "[...] Avec qui parlerais-je de l'incomparable génie que le ciel a envié à la terre, et dont je rêve souvent, ne pouvant plus le voir dans ce monde ni entendre ses divins accords. Si vous voyez quelquefois la charmante princesse Marcel[l]ine [Czartoryska], autre objet de mes respects, mettez à ses pieds l'hommage d'un pauvre homme qui n'a pas cessé d'être plein du souvenir de ses bontés et de l'admiration de son talent, autre trait d'union avec le séraphin que nous avons perdu et qui, à cette heure, charme les sphères célestes."

                                                                      Eugène Delacroix à Albert Grzymala, janvier 1861



 

 

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