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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 19:42

 

Une belle journée, en ce samedi 22 octobre 2011 à La Bassée (Nord) où se tenait la 3ème édition du Salon du Livre.

Riche en rencontres et en émotions...

 

Car ce fut aussi une belle journée pour Le Piano-Feu, nommé finaliste du Concours Littéraire organisé à cette occasion.

 

 

Photo 2

 

Le Jury, parrainé par Didier Hermand (debout à gauche), lauréat du Concours 2010

 

 

Photo 1

 

Au micro, Régine Debreu, responsable de l'Association Bibliothèque pour tous et co-organisatrice de l'événement, entourée de son équipe et des cinq finalistes, dont le lauréat 2011 Dirck Degraeve à sa gauche

 

 

Un grand merci à tous !

 

 

 

 

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 20:49

 

Après sa récente analyse de mon ouvrage 'Quintessence" consacré au pianiste Alain Amand  (http://de-la-note-a-la-plume.over-blog.com/pages/Avis_des_lecteurs-2269933.html), l'écrivain Anna Van Buck vient de me faire parvenir ses réactions à la lecture de mon roman "Le piano-feu", réactions que j'ai le plaisir de vous soumettre ci-dessous en adressant mes plus vifs remerciements à Mme Van Buck.

 

 

Avec ce deuxième roman de Carmen Desor, nous retrouvons le pianiste Alain Amand dont la carrière fut si bien dépeinte dans son premier ouvrage « Quintessence ». Mais, cette fois-ci, nous pénétrons plus profondément dans la personnalité du pianiste et, surtout, son âme se révèle à nous avec ses tumultes, ses paradoxes et sa recherche perpétuelle de l’absolu. Nous allons connaître davantage l’homme tourmenté qui se cache derrière l’artiste.

 Quand on découvre un être, on se demande souvent quel enfant il a été, quelle enfance il a vécue. Tant de nos comportements plongent leurs racines dans nos premières années d’existence ! " Le piano-feu" répond à ces questions en nous faisant partager la vie quotidienne du petit Aubin (alias Alain), un enfant qui, dès le départ, est frappé d’une différence qui l’isole des autres. Seuls un frère aîné et une aïeule parviennent à comprendre ce petit garçon dont la sensibilité est à fleur de peau. Ses parents ne saisissent pas les besoins qu’exprime leur fils cadet et lui témoignent peu d’affection. D’ailleurs, l’enfant évolue dans un milieu modeste où les conditions de vie assez rudes ne facilitent pas les gestes de tendresse.

Mais un jour aura lieu « la rencontre », celle qui va bouleverser la vie du garçonnet et lui permettre de cristalliser toutes les aspirations qui le tourmentent sans qu’il puisse leur donner un nom. Cette rencontre, c’est la musique. Cette musique qui le hante depuis toujours. Quand Aubin pénètre dans le salon rouge où l’attend (depuis combien de temps ?) Franz, sa vie va prendre un nouveau tournant. Franz sera pour lui, bien plus qu’un ami, un confident, un guide, un Pygmalion, un mécène. Il va lui faire prendre conscience de tout ce potentiel de richesses qu’il porte en lui, et surtout lui permettre de canaliser toutes ces richesses en s’épanouissant dans l’Art pour lequel il est né. Car, un autre personnage se trouve dans la pièce : le piano.

Dans cette pièce feutrée où la seule luminosité provient de la combustion des bûches de l’âtre, le piano trône comme flamboyant. Et Franz va l’initier, l’aider de toutes ses forces déclinantes car il est très malade…

L’enfant, puis l’adolescent, va peu à peu découvrir sa vocation, sa personnalité même avec son homosexualité latente (l’auteur nous le montre avec beaucoup de délicatesse). L’enfant qui se montrait capable de s’émerveiller aux premiers flocons de neige va se donner à corps perdu dans cet Art ! Il ne peut se contenter de l’à-peu-près, seule la perfection l’attire. C’est un anxieux, jamais vraiment satisfait de lui-même. A ce rythme, il usera peu à peu toutes ses forces. Le piano est devenu sa raison de vivre et bientôt sa torture aussi. Le mal qui le ronge, sans être le même que celui que Franz a connu avant lui, est tout aussi destructif.

 

Plus que jamais, Carmen Desor nous décrit un univers où réalité, rêve se côtoient et s’entremêlent. Franz semble un spectre dans le salon couleur rubis. Serait-il Franz Liszt réincarné ? Cela ne surprend pas le lecteur. Il est plongé dans un monde en dehors du temps où une telle idée finit par paraître naturelle. Et c’est là que se révèle tout le talent de l’auteur. Le piano lui-même prend vie, il semble de feu, jusqu’à brûler à la longue les doigts du pianiste, mais cela aussi semble normal au lecteur tout imprégné de cette ambiance irréelle.  Les descriptions sont si soignées que l’on vit les scènes, on les voit comme un « film » un peu fantastique.

 

Au-delà de l’histoire d’Aubin, l’auteur décrit très bien la personnalité souvent complexe de l’artiste en général. Et c’est dans cet aspect que réside un des intérêts (et non des moindres) de ce roman.

En effet, l’artiste est, par définition, un être à part qui ressent des choses que les autres ne perçoivent pas, qui ressent des besoins que les autres ne soupçonnent même pas, et cela dès l’enfance. Il vient au monde ainsi. Entre la folie et le caractère de l’artiste, la barrière est souvent mince et, sans le secours d’un Pygmalion comme Franz, certains artistes ont pu autrefois passer pour aliénés ou tout au moins illuminés. Fort heureusement, notre époque plus indulgente se contente de les qualifier « d’originaux ». De toute façon, il s’agit d’êtres fragiles et l’on comprend qu’il n’est pas toujours facile de vivre auprès d’un artiste. L’auteur a très bien analysé cet état de faits. Elle apparaît d’ailleurs dans le récit, et se parachève alors cet amour condamné d’avance.

 

Si vous voulez vous plonger dans un monde où la réalité, le rêve, l’imaginaire et un certain réalisme saisissant se côtoient sans choquer (la vie n’est-elle pas souvent faite ainsi, malgré les apparences ?), si vous voulez pénétrer dans le labyrinthe compliqué mais combien attachant de l’âme d’un artiste, ce livre est fait pour vous ! Vous comprendrez peut-être un peu mieux ces êtres originaux, un peu fous souvent, que sont les artistes. Et Dieu sait que notre monde actuel mis en fiches et en données a besoin de ces individus «à part », inclassables.

Vous verrez aussi que certains parmi eux veulent exceller dans leur art (car, chez les artistes comme dans d’autres milieux, il y a l’élite, c'est-à-dire ceux qui visent la perfection sans se soucier outre mesure des honneurs et des bravos). Aubin appellera cela « la ligature ». Ces « perfectionnistes » se sacrifieront pour leur art, allant jusqu’à l’autodestruction. Certains êtres brûlent leur vie, celle-ci ne peut qu’être brève car ils se donnent sans compter. L’Art, et la musique en particulier, est une mère exigeante qui dévore parfois ses petits. Ill est vrai que, déjà, dans le premier roman, le pianiste n’était pas appelé à vivre longtemps. Mais ce deuxième roman met un point final à cette œuvre menée avant tant de brio. Je ne vous dirai pas de quelle façon car je ne voudrais pas gâcher le plaisir du lecteur. Plaisir et émotion qui furent les miens quand je terminai ce roman.

 

Pour les artistes, ils se reconnaîtront dans le portrait d’Aubin (dans une plus ou moins grande mesure). Quant aux autres, les « cartésiens », ce livre leur ouvrira des horizons nouveaux et leur permettra de mieux appréhender le monde de l’Art, avec sa complexité, ses richesses, sa marginalité parfois, ses faiblesses, sa fragilité et ses déchirures. Au-delà du portrait d’Aubin, le deuxième roman de Carmen Desor donne accès à tout un univers où l’amour sous toutes ses formes est roi, en particulier celui qui anime l’artiste pour son œuvre, amour passionné qui envahit une existence, mais amour fascinant pour ceux qui ont le bonheur de pouvoir le découvrir au travers de cette lecture, et je souhaite qu’ils soient nombreux.

 

 

Anna Van Buck, le 07 août 2010

http://www.dailymotion.com/video/xd6alg_anna-van-buck_webcam

 

 

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 21:28

A Franz qui réfléchissait à la façon dont il allait enseigner le nom des notes à son tout jeune élève qui ne savait pas encore lire, celui-ci répondit le plus naturellement du monde :

« Tu n’as qu’à les mettre en couleur ! Si tu mets leur couleur, je les reconnaîtrai... »

Le petit Aubin Adamski, personnage principal du Piano-Feu, est tout simplement  synesthète. Il perçoit les sons et les voyelles en couleur, les gravant en teintes indélébiles dans sa mémoire que cette faculté rend infaillible.  

 

Mais qu’est, au juste, ce phénomène fascinant et pourtant si mal connu que l’on nomme « synesthésie » ?

C’est une association des sens, un phénomène dans lequel une stimulation unimodale (vue, odorat…) conduit à une perception dans une autre modalité. Chez les synesthètes, les sens, toucher, goût, audition, vision et odorat, sont « mélangés » au lieu de rester séparés. Dans la synesthésie, les limites des sens sont floues, de telle façon qu’une stimulation d’un sens génère une réaction pour un autre. Par exemple, des notes de musique, des lettres et des chiffres peuvent entraîner la perception de couleur, les voyelles colorées étant la forme la plus courante de synesthésie. Ou des goûts peuvent être associés à des formes tactiles, etc.

 

Dans le cerveau, la proximité des régions traitant les couleurs et les nombres sont normalement séparées au cours du développement du cerveau (de l’enfance à l’adolescence) grâce à l’élimination de connexions préexistantes entre ces régions (élimination synaptique). Peut-être une mutation génétique entraînerait-elle un déficit d’élimination de ces connexions, entraînant des erreurs de câblage entre ces régions spécialisées ?

 

La synesthésie toucherait une personne sur 2000 environ. Elle aurait été mentionnée, déjà, en 1710 par l’ophtalmologiste Thomas Woolhouse qui décrit le cas d’un homme aveugle qui perçoit des sons qui induisent des visions colorées. En 1871, Rimbaud (souvent classé parmi les synesthètes mais qui, cependant, ne l’aurait pas été) publie le sonnet « Voyelles », provoquant l’intérêt du monde artistique européen pour le phénomène. Après un grand intérêt des scientifiques jusqu’en 1910 environ, l’étude de la synesthésie s’alanguit et le phénomène est alors considéré comme une simple curiosité de la psychologie et des neurosciences.

 

Récemment pourtant, la tendance s’est de nouveau inversée, et l’étude de la synesthésie a explosé durant ces dix dernières années.


Nota : Cet article est également repris dans les "pages" de ce blog 

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 21:42



Comment vous procurer Le Piano-Feu ?

Sortie : mars 2009
ISBN : 2-9522586-5-1

Livre disponible au Furet du Nord de Valenciennes et de Lille

A votre demande auprès de l'auteur (carmen.desor@wanadoo.fr), le 
bon de commande vous sera envoyé par retour de mail.

Vous pouvez également commander cet ouvrage en librairie  ou auprès de l'éditeur (http://www.quid-novi-editions.com/Commander.Htm)

Référencé sur Chapitre.com, Fnac.com et en cours de référencement sur Amazon.

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 20:58



Une interprétation « géniale » dépend-elle uniquement de la virtuosité, ou exige-t-elle de l’artiste des perceptions, un ressenti, une souffrance ou une exultation particulièrement exacerbées qui le feront basculer dans un monde suprasensible que seuls quelques êtres peuvent appréhender ? Et ce basculement est-il sans danger pour l’interprète qui va y trouver un exutoire bienvenu, ou va-t-il enfermer celui-ci dans une souffrance plus grande encore, voire dans la folie ?

A l’inverse, la virtuosité suffit-elle pour obtenir une interprétation remarquable ? Qu’est-ce qui fait qu’il y a les interprètes de génie, et les autres ?

 

Le Piano-Feu aborde ces questions essentielles en analysant l’un des multiples chemins qui mènent un enfant à la découverte angoissante de sa virtuosité et du sens profond de la musique.

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 22:38

De la note (de musique) à la plume (de l'écrivain), et afin de ne pas solliciter trop souvent mon gestionnaire de site Philippe Halvick ;-) j'ai désiré créer ce blog à l'occasion plus particulièrement de la sortie en mars 2009 de mon deuxième roman "Le Piano-Feu". Ce blog se veut donc un complément de mon site http://carmen.desor.free.fr  Vous y trouverez mon actualité littéraire la plus récente (annonce des salons du livre, etc), et y partagerez ma passion pour Chopin et ses contemporains. Car au début était Chopin, qui mena mes pas vers les salles de concerts. Puis vint ma rencontre avec le merveilleux pianiste Alain Amand, trop tôt disparu. De cette rencontre et de ce départ naquit mon besoin d'écriture. De la note, à la plume...

Carmen Desor




Texte de la quatrième de couverture :

Introverti et solitaire, Aubin Adamski est un petit garçon de cinq ans hanté de douleurs secrètes. Dans cette famille ouvrière polonaise du Nord de la France, au cœur des années 60, la vie s’écoule entre un père distant et rustre, et une mère autoritaire qui rejette l’amour désespéré de son benjamin.

Ce jour-là, Aubin croise le regard de Franz, jeune homme maladif à l’allure spectrale dont l’apparence physique ressemble à s’y méprendre à celle de Franz Liszt. Là, dans le salon rouge de la grande maison bourgeoise, le moribond va initier l’enfant au piano et à la musique. Mais celle-ci se révèle parfois terrifiante, et Aubin va devenir un pianiste virtuose consumé par un mal étrange…

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