La soeur de Maria Wodzinska, Jozefa, souligne que la pâleur et la nervosité naturelles de Chopin s'accentuaient anormalement quand il était au piano :
"Il s'agissait d'une surexcitation nerveuse où le plongeait la musique, il changeait de visage comme un homme qui est sur le point de s'évanouir. Quand il se levait du piano, il était toujours si épuisé et si énervé qu'il ne voyait pas ce qui se passait ; à tous les compliments et à l'expression du ravissement par quoi on le remerciait, il ne répondait pas un mot car il ne pouvait parler. Il lui fallait un grand moment pour se calmer et retrouver son équilibre. "
Souvenirs de Jozefa Koscielska (Slowacki i Chopin, Hoesick)