Constance ne répondait pas à son amour de jeune homme.
La main de Maria lui fut refusée.
Alors, Chopin est devenu une proie pour Sand...
Rencontre fatidique et fatale, liaison difficilement compréhensible entre deux êtres aussi différents. Encore aujourd'hui, la question reste posée : quelles auraient été la vie et l'oeuvre de Frédéric Chopin si celui-ci n'avait pas connu George Sand ?
Quelques avis de ses contemporains les plus proches...
"Cette femme est un cimetière"
(Jules Sandeau, à propos de George Sand)
(l'un des "successeurs" de Chopin auprès de Sand, le graveur Manceau, fut écarté par elle de Paris où il aurait pu faire carrière, pour devenir son secrétaire - amant et esclave. Robuste au début de leur liaison, Manceau finit par mourir phtisique après une vie humiliante et humiliée - cf. B.E. Sydow)
"Ce n'était pas la peine que j'empêche Frédéric d'aller se faire tuer dans l'insurrection de Varsovie pour qu'il tombe dans les griffes de George Sand."
(Titus Woyciechowski - témoignage rapporté par Mlle Ada-Hedwige Giuntini-Grzymala, arrière-petite-fille d'Albert Grzymala)
"J'ai eu avant-hier ici [à Saint Gratien] quelque chose qui m'a fait bien plaisir et bien mal. [...] J'avais engagé MM. de Fagel, Chaix-d'Est-Ange, Bouteiller le bon musicien et notre Chopin... Celui-ci part pour Valence, en Espagne, c'est à dire pour l'autre monde. Vous n'avez pas d'idée de ce que Mme Sand a trouvé le moyen d'en faire en un été ! La consomption s'est emparée de cette figure et en a fait une âme sans corps [...] Le malheureux ne voit pas que cette femme a l'amour d'un vampire ! " (Astolphe de Custine, le 22 octobre 1838, lettre à Sophie Gay)
"Et dans ces moments [l'agonie de Chopin] ma pensée a été brisée par cette conviction que s'il n'avait pas eu le malheur de connaître G.S. [George Sand] qui a empoisonnée [sic] toute son existance [sic] il aurait pu vivre l'âge de Cherubini."
(lettre d'Albert Grzymala à Auguste Léo, de Paris, entre la mort et les funérailles de Chopin)
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