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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 21:11

 

Les membres du Cercle des Marchands, dit le Vieux, ont passé hier une soirée musicale très agréable dans les locaux du Cercle [...] Le chant de M. Dorville, artiste du théâtre français, était accompagné par M. Soliva, ensuite M.Bielawski envoûta les auditeurs en jouant en soliste, et les fantaisies de M. Chopin sur diverses mélodies connues terminèrent la soirée.

 

Le "Courrier Polonais", n° 19 du 20 décembre 1829

 

 

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Ce concert eut lieu le 19 décembre 1829 à l'ancien siège du Cercle des Marchands au palais Morsztyn, au n° 10 de la rue Miodowa.

 

Erigé pour l'homme d'état Stanislas Morsztyn à la fin du 17è siècle, il fut racheté en 1818 par le marchand Karol Zeidler. De 1820 à 1829, il fut le siège du Cercle des Marchands. Plus tard, il accueillit des librairies.

 

 

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Détruit pendant l'Insurrection de Varsovie de 1944, il fut reconstruit dans les années 1950 tel qu'au 18è siècle. Les pavillons ajoutés au 19è siècle par Lessel furent également recréés. Le Palais Morsztyn est aujourd'hui le siège des Editions Scientifiques Publiques.

 

 

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Photos par Carmen Desor

 

 

 

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 22:42

 

 

Exposition permanente au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

 

   

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Photos : Carmen Desor

 

 

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:22

 

Décidément, la santé de Chopin ne cesse de préoccuper les chercheurs. Après avoir supposé que le compositeur n'avait pas souffert de tuberculose, mais d'une forme de mucoviscidose (voir articles précédents), ceux ci émettent l'hypothèse qu'il souffrait également d'épilepsie. Voici reproduit l'article d'Olivier Caron, du mardi 25 janvier 2011 sur Branchez-vous Matin :

 

 

 

Les mystères entourant la condition de santé du compositeur Frédéric Chopin continuent de fasciner les chercheurs.

 

Une nouvelle étude effectuée par des scientifiques espagnols avance l'idée que le pianiste et compositeur polonais pourrait avoir souffert d'une forme d'épilepsie. Le compositeur est décédé en 1849, à l'âge de 39 ans.

Le chercheur principal dans l'étude en question, Manuel Vazquez Caruncho, radiologiste pratiquant au Complexo Hospitalario Xeral-Calde de Lugo, estime en effet que le fameux compositeur pourrait avoir souffert d'épilepsie du lobe temporal, une condition de santé qui n'avait pas encore été découverte lorsque Chopin était en vie.

Les chercheurs basent notamment leur théorie sur des écrits concernant Chopin et des lettres de ce dernier qui indiquent qu'il souffrait d'hallucinations, le plus souvent le soir ou lorsqu'il était fiévreux. Or, ces symptômes sont associés à l'épilepsie touchant le lobe temporal du cerveau, soutient l'équipe de recherche. Les chercheurs étayent aussi la théorie de l'épilepsie du lobe temporal par le fait que Chopin souffrait notamment d'anxiété, de dépression et qu'il avait des épisodes d'insomnie.

Les recherches en question sont expliquées en détail sur le site du journal Medical Humanities.

 

 

INFO :BRANCHEZ-VOUS! Matin couvre toute l'actualité en temps réel, 7 jours sur 7 et de 6h à 21h, avec sa propre rédaction de journalistes professionnels.
matin.branchez-vous.com/

 

 

 

 

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 22:12

 

 

Dans le cadre de la campagne "Chopin dans la ville" dans les rues de Cracovie et de Varsovie, certaines affiches controversées ont fait leur apparition. 

 

 

 


 


   

Interrogés cet été 2010, les habitants de Cracovie disent ce qu'ils pensent de la nouvelle image du compositeur polonais.


Joanna Kawa, une étudiante :  Il s'agit d'une innovation dans la perception de Chopin. L'affiche attire l'attention, provoque et inspire la discussion.

Dominik Kostrzewski, officier : L'affiche est en effet inhabituelle, mais je pense qu’il faut faire appel à tous les moyens de promouvoir la musique de Frédéric Chopin, et cette forme est justifiée.

Luc Strojny, étudiant : C’est un bon moyen de promotion, mais les tatouages… Cette publicité peut valoir pour les jeunes, mais pas forcément pour les personnes âgées et les autres.  Je crois que cette action prête à controverse.
Elizabeth Szafrańska, retraitée - Quand il s'agit de Chopin, je suis traditionaliste, et cette façon de le promouvoir ne me parle pas.

Angel Martin, marchand : L’affiche est vraiment bien, mais pour moi  ne remplit pas son rôle. La campagne ne promeut pas tout à fait l’idée de la musique de Chopin, mais fera à coup sûr beaucoup parler de lui.

Le Bureau du Festival de Cracovie propose également une nouvelle mode pour l'été : des tatouages lavables de Chopin !

 

 Gazeta Krakow, 13 juillet 2010

 

ET VOUS, QU'EN PENSEZ-VOUS ?

 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 21:29

 

 

Lorenzo Mattoti 01

 

 

 

Une représentation moderne de Chopin, par Lorenzo Mattotti (illustrateur italien né en 1954) - numéro hors série de Télérama, janvier 2010

 

 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 21:08

 

 

Pour tous les visiteurs de Varsovie désirant marcher dans les pas de Chopin...

 

 

 

La Voie Royale 

 

 

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 21:31

 

Conservatoire aquarelle Belotto 1771

 

Les bâtiments du monastère, sur la gauche, abritaient le Conservatoire de Musique.

Aquarelle de Belotto (Canaletto), 1771

 

 

Frédéric étudia de 1826 à 1829 à l'Ecole Principale de Musique qui constituait la section musicale de la Faculté des Beaux-Arts de l'Université Royale de Varsovie. Les cours magistraux se déroulaient dans les salles de l'Université, et les travaux pratiques, travail des instruments et composition, avaient lieu dans les bâtiments du Conservatoire, qui se trouvait dans le voisinage du Château Royal, au coin de la rue Krakowskie Przedmiescie et de la rue Mariensztat, dans l'enceinte d'un ancien couvent de Bernardines.

Le Conservatoire exista à partir de 1819, mais son inauguration officielle en tant qu'Institut de Musique et de Déclamation eut lieu en avril 1821. Des concerts y étaient donnés, auxquels participait souvent Frédéric Chopin. C'est au cours de l'un d'eux qu'il rencontra une élève de la classe de chant, Konstancja Gladkowska, qui devint le grand amour de sa jeunesse.

Frédéric assistait également aux cours théoriques, dont ceux du doyen Félix Bentkowski.

 

Au premier étage de ce bâtiment, donnant sur la rue Mariensztat, le recteur Josef Elsner avait son appartement. Chopin était souvent son hôte. Il présentait ses compositions les plus récentes devant Mme Elsner et la fille du couple, Emilia. Le bâtiment abritait également un internat pour les étudiantes de la faculté, dans lequel habitait Konstancja, à qui Frédéric rendait fréquemment visite. Il improvisait alors sur le piano et l'accompagnait quand elle chantait. Le professeur de Konstancja, Carlo Soliva, grand admirateur du talent de Chopin, s'enthousiasmait de ces rencontres.

 

Le Conservatoire de Musique resta dans ce bâtiment jusqu'en 1831. L'édifice fut démoli dans les années 1840, et depuis ce temps, aucun autre bâtiment n'a été construit à cet endroit. La place vide (entre le Château royal et l'église Ste Anne) offre une vue panoramique sur la Vistule et le quartier Praga de Varsovie.

 

 

Conservatoire façade

 

 

De nos jours, le Conservatoire Frédéric Chopin se situe rue Okolnik, à deux pas du Musée Chopin.  Cette Académie de Musique est un centre d'une vie musicale intense. De nombreux concerts organisés à l'Académie sont liés à l'éducation de jeunes musiciens et aux travaux de pédagogues. Leur but est de promouvoir le travail de l'école et de donner aux mélomanes de la capitale la possibilité d'assister aux concerts de qualité. Le répertoire des Concerts du Mercredi, tenus régulièrement, contient des oeuvres symphoniques, des oratorios, des récitals et des concerts de musique de chambre, de même que des récitals, des programmes et des spectacles d'opéras, préparés par les étudiants.

 

 

Conservatoire 01

 

 Conservatoire 03

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

Sur les pas de Chopin, Bosz

 Chopin's Poland, Institut National Frédéric Chopin

 

Photos : Carmen Desor

 

 

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 22:42

 

Chopin 1928

 

 

 

 

merci Joëlle...

 

 

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 21:13

 

"C'est la musique des habitants de Mazovie, des Mazoures, qui était la plus familière à Chopin. Or la forme la plus typique et la plus fréquente de cette musique est précisément la Mazurka,  - le Mazur ou Mazurek, comme on l'appelle plutôt en polonais [...] Chopin a écrit des mazurkas pendant toute sa vie. Cela prouve combien ce genre lui était cher [...] Comment Chopin est-il parvenu à concilier l'élément populaire et toute la simplicité, la naïveté, la rudesse même de celui-ci, avec la profondeur, le raffinement [...] de son art. Comment a-t-il pu donner dans ses Mazurkas un raccourci de la vie de tout un peuple et celui de la sienne propre [...] ? Comment a-t-il su conserver à ses oeuvres leur caractère national, tout en les animant de ce souffle largement humain, en leur conférant les valeurs en quelque sorte universelles qui en font la propriété de tout le genre humain ? La réponse à ces questions est le secret même du génie."

 

 

 

Louis Bronarski (Etudes sur Chopin)

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 23:43

 

 

Chopin avait bien pressenti le danger d'un article rédigé par Liszt. Ses appréhensions étaient fondées. Mais je me permets de citer ici Marie-Paule Rambeau :

 

 

"La méfiance de Chopin à l'égard de la critique de Liszt n'était pas entièrement injustifiée. Les éloges et l'admiration ne lui étaient certes pas mesurés, mais Liszt faisait en sorte de mettre Chopin hors jeu et l'éliminait en temps que rival sur son terrain, car il n'est pas question des qualités de son jeu, en soulignant assez perfidement que son retrait du mouvement musical avait créé autour de lui "un silence complet de la critique (..) comme si la postérité était venue"; S'agissant d'un homme qu'on savait malade, la remarque était spécialement déplacée ; elle impliquait qu'ayant atteint la plénitude de ses pouvoirs créateurs, Chopin n'évoluerait plus. Par ailleurs, l'insistance à désigner "cette célébrité exquise, toute en haut lieu, excellemment aristocratique", réduisait la réception de l'oeuvre de Chopin à une élite de fidèles inconditionnels, véritable rempart contre le jugement du vrai public. Enfin la comparaison avec son compatriote Mickiewicz était particulièrement dépréciative et atteignait doublement sa cible : la gloire de Chopin ne pouvait prétendre à se mesurer à celle de l'illustre poète parce que le piano était incapable d'exprimer la profondeur et l'énergie de sa pensée : "ses moyens d'expression étaient trop bornés, son instrument trop imparfait ; il ne pouvait à l'aide d'un piano se révéler tout entier." Et d'attribuer à cette insuffisance de l'instrument l'introversion de Chopin et la mélancolie de son inspiration, signes d'une insatisfaction permanente. Liszt se rangeait donc à l'avis de Schumann. Il lui faudrait plusieurs années pour revenir sur ce contresens qui dénotait la divergence des orientations esthétiques des deux musiciens à cette époque."

 

 

Marie-Paule Rambeau -  Chopin, l'enchanteur autoritaire (Ed.L'Harmattan)

 

 

 

 

 

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